dimanche 25 mars 2012

Action potage !

Il existe des alternatives à la mal bouffe. L'échevine bruxelloise de l'administration publique et de la jeunesse Faouzia Hariche à voulu le prouver. En effet, afin que les enfants cessent de manger des sucreries à la récréation, l'échevine Faouzia Hariche a créé le projet "Action potage". Rencontre...
(Article du 13 mars, rédigé pour "Le Couloir de l'Info")




Ils se ruent sur la soupe à la récré ! !


Huit écoles de Bruxelles distribuent actuellement du potage aux élèves lors de la pause de 10h. L’action prendra fin le 31 mars prochain mais, ravie de son succès, l’échevine en charge du projet se dit prête à retenter l’expérience. Et pour cause, les enfants en raffolent.


Tous à la soupe ! C’est le cri de joie de l’école « les magnolias » qui depuis début novembre participe à « l’Action potage ». Tous les jours, dès que la sonnerie retentit, les enfants accourent sous le préau. C’est là que le personnel de cuisine dispose les gobelets remplis de potage. « Cool, c’est de la soupe verte », s'écrie Myriam, jeune élève de l’école « les Magnolias » à Laeken. Si la plupart des enfants prennent de la soupe tous les matins, ils sont quand même nombreux à préférer les jours de « soupe rouge » selon Mme Gundogan, professeur en 1ère primaire. Le plus important pour ce professeur, c’est le remplacement des sucreries par une collation saine. « La réaction des parents est positive », confirme Vincent Lebrun, directeur de l’établissement scolaire. Lui-même prend de la soupe tous les jours, ainsi que les autres enseignants. De plus, il constate que la propreté s’est améliorée au sein de l’école. En effet, aucun déchet polluant ne traine dans la cour. C’est un autre avantage de « l’action potage », selon les agents d’entretien. La recette concoctée par l’échevine de l’administration publique et de la jeunesse, Faouzia Hariche, plaît donc aux grands comme aux petits. En tout, ce sont près de 3500 élèves et une centaine de professeurs qui peuvent profiter de cette initiative. Tous les soirs les écoles reçoivent des litres de soupe concoctés par les « cuisines bruxelloises », une association qui dépend du CPAS de la commune de Bruxelles. « Les écoles équipées de liaison froide ont été préférées car dans ces établissement, la soupe arrive froide la veille et elle est réchauffée le jour de la distribution », explique Nele Mahy, collaboratrice du cabinet de l’échevine. Selon Mme Mahy, c’est plus sain car de cette manière on respecte la chaine du froid.
Saine habitude, idée originale
L’échevine Faouzia Hariche s’occupe de projets relatifs à l’éducation alimentaire depuis de nombreuses années. Dans le cadre de ses compétences, elle a d’ailleurs mis sur pied un comité diététique, composé de dentistes, diététiciens, représentants pédagogiques, etc. Ces derniers s’étaient déjà battus pour limiter les distributeurs de snacks dans les écoles. Aujourd’hui, c’est une des diététiciennes membres, Marie-José Mozin, qui a proposé une distribution de soupe à 10h.  L’objectif est simple : encourager les enfants à se nourrir de légumes et à consommer quatre repas par jour. Mme Mahy ajoute que le projet est subventionné par les « cuisines bruxelloises ». La soupe est donc gratuite pour tous, ainsi que le matériel nécessaire à la réalisation. L’école « les magnolias » a donc reçu des casseroles, des louches et près de 600 gobelets. Afin que le projet reçoive un bon accueil, le bureau de l’échevine avait créé un petit magazine, expliquant l’action pour les parents.

La soupe revient l’an prochain
Cette initiative prend fin le 31 mars prochain mais le bureau de l’échevine se dit satisfait pour ce premier essai, et évoque même l’idée de retenter l’expérience l’année prochaine. « Les échos sont  bons et les études aussi», indique le cabinet de Mme Hariche. En effet, des experts ont comparé deux classes d’élèves, les uns consommaient de la soupe, les autres non. Les résultats sont surprenants. « L’indice de masse corporelle se stabilise chez les enfants qui mangent de la soupe et l’attention en classe est également plus grande », explique Nele Mahy. Cette dernière espère que d’ici décembre prochain dix écoles supplémentaires seront équipées d’une liaison froide afin de pouvoir se joindre au projet.  A l’école primaire « les Magnolias », on espère que cette initiative reprendra chaque hiver. Le corps enseignant essaye d’ailleurs de s’impliquer au maximum. Début janvier, les enseignants avaient d’ailleurs proposé de distribuer de la soupe sous le préau plutôt que directement dans les classes. Selon, M. Lebrun, au niveau de l’organisation, cela facilite les choses.
Un bilan sera tiré par les membres du bureau de l’échevine très prochainement. Ils évalueront si l’action vaut la peine d’être rééditée. Les enfants, eux, en tout cas en redemandent...

dimanche 18 mars 2012

Pourquoi un blog bio sur Bruxelles ?



Selon le Petit Robert, une agriculture bio est  une agriculture sans pesticides, ni engrais de synthèse. Ce type d’agriculture est basé sur le respect du vivant et des cycles naturels et favorise l'agro-système mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.
Mais dans le jargon actuel, les gens perçoivent le bio comme une nourriture saine. Quand on parle bio, on parle surtout de manger sain ! C'est sous cette interprétation là que nous utiliserons le mot "bio". Ce blog s'intéressera donc aux initiatives saines (bio ou autres) mises en place à Bruxelles. On aurait donc pu appeler ce blog "mangersainabruxelles", mais le nom nous semblait moins accrocheur. Il restait moins en tête.

Qu'est-il mis en place pour contrer la malbouffe à Bruxelles ? Quels sont ces nouveaux restaurants sain qui voient le jour dans la capitale ? Tentative de réponse dans ce blog !

Bonne visite et n'hésitez pas à laisser des commentaires !